Le retour du loup
Alors que le loup avait disparu du territoire français dans les années 1930/1940 il est revenu discrètement au début des années 1990. Il n’a pas été réintroduit mais est revenu naturellement depuis l’Italie. Il a traversé les Alpes et c’est le 5 novembre 1992 que les deux premiers loups ont été aperçus dans les Alpes-Maritimes. Depuis, leur nombre ne cesse de croître et ils se dispersent de plus en plus sur l’ensemble du territoire.
En 2021, on comptait 624 individus et en septembre 2023, l’Office Français de la Biodiversité a dénombré 1 104 loups en France.
On voit que la croissance de la population de loups est exponentielle. Et ce n’est pas sans poser de problème.
Les attaques de troupeaux se multiplient.
11 616 animaux d’élevage tués en 2022
En 2022, 3 848 attaques de loup sont recensées sur 53 départements, causant environ 11 616 bêtes tuées.
Veaux, moutons, chèvres, poulains sont victimes des attaques de loups au grand dam des éleveurs.
Un coût exponentiel pour la collectivité.
Les éleveurs indiquent que en 2021, le coût du loup pour la collectivité s’élevait à plus de 33,9 millions d’Euros, comprenant :
3 490 000 € pour l’indemnisation des pertes
30 420 000 € pour la mise en place des moyens de protection
Le baudet du Poitou : un animal emblématique de la région.
Le baudet du Poitou, âne originaire du Poitou, est une race ancienne reconnue depuis le Moyen Âge.
Sa grande taille, sa tête massive et son pelage en cadenettes en font un animal unique. Utilisé historiquement pour la reproduction de mulets, très prisés pour les travaux agricoles, il est devenu un symbole du patrimoine local.
Au XXe siècle, la mécanisation a failli l’éteindre, mais grâce à des programmes de sauvegarde, on peut encore observer ce baudet dans des fermes et lors de fêtes traditionnelles de la région.
Un allié surprenant contre les loups dans le Jura
Cet âne n’est pas seulement grand et fort, il a aussi un instinct de protection très développé. Lorsqu’il vit avec un troupeau, il considère les moutons comme faisant partie de son groupe. S’il repère un danger, comme un loup, il peut réagir de manière agressive : il crie, tape des sabots et même charger pour faire fuir le prédateur.
Les avantages
- Une solution naturelle : il protège les troupeaux sans avoir besoin de pièges ni de moyens mécaniques ou électriques.
- Un gardien dissuasif : sa taille, sa force et son instinct font fuir les loups avant même qu’ils n’approchent.
- Un compagnon calme : il vit paisiblement avec les moutons et s’adapte facilement à la vie du troupeau.
« En redonnant une fonction utile à cet âne ancestral, on contribue à sauvegarder une espèce rare et précieuse, préservant ainsi le patrimoine vivant du Poitou. »
On en parle
La presse national et/ou locale parle de notre Baudet du Poitou :
Article LE CHASSEUR FRANCAIS
Article France 3 Région
Fier de notre Baudet
Que l’on soit favorable ou opposé au retour du loup dans nos région, on peut se réjouir que le Baudet du Poitou, animal emblématique de notre province, soit reconnu pour ses qualités.
